En bref :
✅ Le syndrome de la bandelette ilio-tibiale, aussi appelé syndrome de l’essuie-glace, est une cause fréquente de douleurs latérales au genou chez les coureurs et cyclistes.
✅ Il peut être dû à un frottement répété de la bandelette ilio-tibiale contre l’os du fémur mais vraisemblablement plus dû à un syndrome compressif du coussinet graisseux lors de la flexion du genou.
✅ La douleur apparaît souvent progressivement à l’effort puis s’installe durablement si rien n’est fait.
✅ Une analyse podologique complète permet d’identifier les déséquilibres mécaniques à l’origine du trouble.
✅ Des semelles orthopédiques sur mesure, des exercices ciblés et une adaptation de l’entraînement permettent de continuer à pratiquer sans douleur.
Check-up express : souffrez-vous du syndrome de l’essuie-glace ?
Voici 4 questions pour un premier auto-diagnostique :
✅ Ressentez-vous une douleur latérale du genou après 20 à 30 minutes d’effort ?
✅ Cette douleur est-elle accentuée dans les descentes ou sur terrain irrégulier ?
✅ Elle disparaît au repos mais revient dès la reprise ?
✅ Avez-vous déjà noté un affaissement du pied ou une instabilité du genou ?
Si vous répondez « oui » à deux questions ou plus, il est fortement conseillé de consulter un podo-orthésiste !
Qu’est-ce que le syndrome de la bandelette ilio-tibiale ?
Ce syndrome correspond à une inflammation de la région latérale du genou en regard de la bandelette ilio-tibiale, une structure tendineuse reliant le bassin au tibia. Lors de la course ou du pédalage, cette bandelette frotte sur un relief osseux (le condyle fémoral latéral), qui provoque une irritation douloureuse ou vient comprimer un tissu adipeux richement innervé lors de la flexion du genou.
Selon Sports Health (2020), ce syndrome représente environ 12 % des blessures liées à la course à pied.
Les sports les plus concernés
✅ La course à pied sur route, le trail, le marathon ;
✅ Le cyclisme (surtout sur terrain vallonné) ;
✅ La randonnée de longue distance ;
✅ CrossFit et le HIIT avec flexions répétées.
Les symptômes typiques
✅ Une douleur localisée à l’extérieur du genou, qui s’intensifie avec l’effort ;
✅ Une sensation de brûlure, avec tiraillement ou friction ;
✅ Une douleur accentuée en descente ou sur un terrain incliné ;
✅ Parfois un « claquement » ressenti à chaque foulée.
Ce syndrome n’est pas une blessure articulaire : il s’agit d’un conflit mécanique, qui peut être traité sans chirurgie.
Quelles sont les causes principales ?
Les déséquilibres biomécanique
✅ Un pied pronateur (voûte plantaire qui s’effondre) ;
✅ Un genu varum (un genou arqué) ;
✅ Une différence de longueur des jambes ;
✅ Une rotation interne excessive du genou ;
✅ Une instabilité pelvienne ou des fessiers peu actifs.
Les équipements inadaptés
✅ Des chaussures usées, non adaptées à la morphologie ;
✅ Des semelles absentes ou inadaptées ;
✅ Une foulée non compensée.
Une mauvaise gestion de l’entraînement
✅ Une reprise trop rapide ;
✅ Un volume ou un dénivelé trop élevé, trop tôt ;
✅ Des entraînements trop répétitifs sans variation.
Le rôle clé du podo-orthésiste
Le podo-orthésiste du sport est l’expert du mouvement et de l’appui. Chez Céline Viller, le bilan postural et dynamique est la base :
✅ Étude du pas et de la foulée (plateforme de pression) ;
✅ Analyse des rotations hanches/genoux/pieds ;
✅ Mesures posturales statiques et en mouvement ;
✅ Détection des troubles à l’origine des frottements.
L’objectif est d’agir sur la cause, pas seulement sur la douleur.
Les semelles orthopédiques : un traitement mécanique et préventif
Les semelles sur mesure sont conçues à partir des données du patient et de son activité.
Elles permettent :
✅ De compenser les axes mécaniques ;
✅ De réduire les tensions latérales sur la bandelette ;
✅ D’améliorer l’amortissement et la stabilité ;
✅ D’éviter les récidives.
Elles peuvent être portées au quotidien ou dans les chaussures de sport.
Quels autres traitements associer ?
Les étirements recommandés
✅ Bandelette ilio-tibiale ;
✅ Fascia lata ;
✅ Fessiers, quadriceps, ischios.
Le renforcement utile
✅ Moyen fessier ;
✅ Gainage latéral ;
✅ Proprioception.
Les bonnes pratiques
✅ Le glaçage post-effort ;
✅ L’automassages (Foam Roller) ;
✅ La réduction temporaire de la charge.
Peut-on continuer à courir malgré ce syndrome ?
Oui, dans la grande majorité des cas. L’arrêt complet n’est pas obligatoire.
Il faut plutôt :
✅ Adapter le volume et le type d’entraînement ;
✅ Corriger les causes mécaniques ;
✅ Intégrer une routine de récupération efficace.
Un accompagnement podologique individualisé permet souvent une reprise rapide sans rechute.
Ce que disent les études scientifiques
✅ Une étude publiée dans le Journal of Orthopaedic & Sports Physical Therapy (2019) montre que la prise en charge biomécanique permet de réduire la douleur dans 85 % des cas en 6 semaines.
✅ Selon British Journal of Sports Medicine, les semelles orthopédiques bien ajustées réduisent jusqu’à 70 % les risques de récidive.
La combinaison « semelles + renforcement + éducation à l’entraînement » donne les meilleurs résultats cliniques à long terme. Ces données confortent l’approche pluridisciplinaire proposée par les cabinets spécialisés.
Podo-orthésiste ou kinésithérapeute : deux approches complémentaires
Le podo-orthésiste traite les causes mécaniques d’origine posturale.
Le kinésithérapeute, lui, agit sur :
✅ L’inflammation ;
✅ Le renforcement musculaire ;
✅ La rééducation du mouvement.
Un travail en binôme (podologue + kiné) est souvent idéal pour une récupération rapide, surtout chez les sportifs réguliers.
Adapter son entraînement après un diagnostic
Voici les conseils clés à suivre :
✅ Réduire temporairement l’intensité (pas la fréquence) ;
✅ Alterner course et vélo/elliptique/natation ;
✅ Favoriser les surfaces souples (pas de bitume prolongé) ;
✅ Privilégier les échauffements progressifs ;
✅ Respecter les jours de récupération active.
L’objectif est de maintenir une routine régulière sans aggraver le syndrome.
Cas pratique : Hugo, 34 ans, trailer amateur
Hugo court 3 fois par semaine. Depuis plusieurs mois, une douleur le gêne à chaque descente. Après un bilan chez Céline Viller, un pied pronateur gauche et une rotation tibiale sont détectés. Avec une paire de semelles, des exercices spécifiques et une meilleure gestion de ses sorties, Hugo a repris l’entraînement en moins d’un mois, sans douleur.
13 Tableau récapitulatif
ÉTAPE | OBJECTIF | PROFESSIONNEL |
BILAN PODOLOGIQUE
SEMELLES ORTHOPÉDIQUES |
Identifier les déséquilibres
Corriger les appuis et l’alignement |
Podologue
Podo-orthésiste |
ÉTIREMENTS ET RENFORCEMENT | Soulager les tensions latérales | Kiné / autonome |
AJUSTEMENT DE L’ENTRAÎNEMENT | Limiter l’aggravation | Coach / médecin/kiné |
Foire aux questions (FAQ)
Ce syndrome est-il dangereux ?
Non, mais il peut devenir invalidant s’il évolue sans traitement.
Peut-on éviter une opération ?
Oui. Le traitement conservateur suffit dans plus de 95 % des cas.
Les semelles sont-elles remboursées ?
Partiellement, avec prescription. Les mutuelles santé prennent souvent le relais.
Combien de temps pour être soulagé ?
En général, 2 à 4 semaines suffisent si la prise en charge est bien suivie.
Je fais du vélo, suis-je concerné ?
Oui, surtout en côte ou avec un mauvais réglage des cales ou de la hauteur de selle.
À Grenoble : un accompagnement de confiance
Au cabinet de Céline Viller, podo-orthésiste expérimentée à Grenoble, chaque patient bénéficie :
✅ D’un diagnostic précis ;
✅ De semelles sur mesure hautement techniques ;
✅ D’un accompagnement sportif global ;
✅ D’une collaboration pluridisciplinaire (kinés, médecins du sport, ostéopathes).
Reprenez confiance en votre mouvement. Et consultez sans attendre si la douleur s’installe.
Cabinet Céline Viller : podo-orthésiste à Grenoble :
✅ www.viller-podologie.fr
✅ 04 76 96 66 74 | 06 02 52 85 52
✅ viller.podologie@gmail.com